De la vacuité du development personnel.

Je comptais écrire un grand article sur la vacuité du développement personnel, et puis après quelques recherches, j’ai trouvé le commentaire parfait.

Un livre pour riches lu uniquement par des pauvres
Ne vous faites pas avoir par ce genre de livres de développement personnel bidon et allez charbonner.

Killian B, Fnac.com, Père riche, père pauvre.

Le charbon donc, charbonner, verbe assez intéressant puisqu’il prend une dizaine de sens selon sa page Wiktionnaire, charbonner, c’est noircir, allumer pour séduire, dessiner au charbon, s’approvisionner en charbon, fumer la chicha, mais aussi, travailler. 

Publié le
Catégorisé comme Non classé

De l’utilité de l’ego.

EGO, subst. masc.
PHILOS. [Chez Kant et ses héritiers] Sujet pensant en tant qu’unité synthétique à priori des représentations ou expériences. 

Définition de EGO, CNRTL.

“Oh non mais celui-là, il a un ego !”

La semaine dernière, j’envoyais à une amie un scénario auquel était attaché une petite bio de ma personne. Le texte, reproduit ci-contre pour preuve, avait été écrit dans un grand moment d’égocentrisme.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Ma passion pour la boue.

Cela a peut être à voir avec mes origines paysannes, ou avec Fouras, et le boueux estuaire de la Charente, mais je semble avoir une étrange passion pour la boue.

Hier matin, je pars dans la chaleur hivernale pour faire un tour à vélo. Objectif : Rochefort, comme depuis des années. Comme depuis des années je fais le même trajet, pourquoi ne pas changer ce matin ? Il y avait un chemin…  Je roule sur du béton puis me retrouve devant un grand chemin de boue. Quelques herbes vertes prometteuses d’accroche, des flaques. Je m’y engage…

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Le parallèle impossible

Avant hier je regardais pour la troisième fois en ma courte vie de cinéphile L’homme sans âge de Francis Ford Coppola. En général, je n’ai que peu revu des films, et tout heureux que j’étais de mon troisième visionnage, me vint à l’esprit l’autre film que je peux revoir sans me lasser : Shining. En partant de l’image quasi-finale des deux films qui se ressemblent plus que plastiquement, j’ai donc décidé de tracer entre eux un parallèle impossible. Comme dans un cours de cinéma à la fac, j’essaierai ici de décrire des choses compliquées avec des mots vains et je trébucherai. Les connaisseurs ne s’y trouveront pas surpris et j’espère qu’il ne me jugeront pas classiquement soporifique… J’espère au moins que leur sommeil sera teinté de mon bavardage.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Films à thème en colonne

En présentant cet article à Jean-Baptiste, j’ai assisté à une étrange levée de bouclier. Je croyais pourtant dire des banalités, mais je n’en suis plus sûr.

BLACK MASS

Scott Cooper, aussi à l’origine du dernier film marquant de cette décennie, Hostiles (au côté de Wildlife), a réalisé en 2015 un film avec Johnny Depp qui joue un gros méchant de la pègre.

After 20 years working with Whithey Bulger, how would you describe him ?

I would say that he is… Strictly criminal.

Dialogue vers la fin, de mémoire.

Selon toute vraisemblance, Black mass, francisé en Strictly Criminal nous présente un homme noir (non en couleur), criminel. Tout tourne autour de Depp qui s’est pour l’occasion offert une calvitie ; et les bandes annonces nous montrent le sang, les muscles, les flingues.

Je regardais donc pour la seconde fois ce film avec mon père, qui a les chocottes. Comprenez, de son grand âge, il n’aime pas les films où ça chauffe trop. Quand le suspense ou la violence le surprend, il préfère, dans le confort de son salon, s’éclipser. Ainsi lorsqu’un mec va se faire planter les yeux ou autre scène immonde en arrivance, mon père part.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Les films d’auteurs

– Tu aimes quoi comme film ?
– Ha moi..? J’aimes bien les films d’auteurs.

Il est une magnifique invention de la bande à Truffaut que l’on nomme la politique des auteurs. Cette idée que le réalisateur est l’auteur est évidemment de toute beauté, mais cette idée a créé à retardement l’essoufflement de son essence même. Le cinéma d’auteur est devenu chiant et poncif ; Enfin pas exactement.

Une sorte de petite analyse en l’air… sur cette étrange Dichotomie qui existe dans nos esprits (français?), cette frontière entre un cinéma d’auteur et un autre… de Studio ? Une frontière floue et irréelle qui n’a pourtant cessé d’appauvrir chacuns des deux partis, l’un en argent et l’autre en talent.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

La pensée bondissante, menace algorithmique.

Les ordinateurs fonctionnent à peu près comme : une grande mémoire, une petite mémoire vive et un processeur. L’algorithme se donne pour mission de relier les informations de la mémoire vive avec la grande mémoire, il suggère et donne à penser au processeur.

L’algorithme de suggestion est dans nos vie de Facebook à Netflix, en passant par Tinder. Vraisemblablement, nous humains, fonctionnons quasiment similairement à un ordinateur : notre grande mémoire acquise (et quelques restant tabula non rasa), la journée et nos pensées.

L’idée

Dans toute activité créatrice, pour construire une idée, notre cerveau compose des informations passées ou présentes. Prenons en exemple : ce matin, j’entends ma voisine balayer à 7 heure sa cour, je suis choqué ; je me souviens du film que j’ai vu avant hier, The great Debaters qui se déroule dans l’Amérique noire des années 50. Pourquoi ne pas faire un film sur un balayeur noir dans les années 50 ?

C’est pas ma vie… L’extension de la narration

Film is a battleground. Love, hate, violence, action, death… In a word, emotion.

Samuel Fuller dans A bout de souffle.

Tout le monde le sait, les humains aiment se raconter des histoires. L’art de raconter des histoire, le storytelling est à la base de la pub comme du cinéma, de ton oncle à Noël et de Squeezie.
L’histoire nous touche. 

Dans le cinéma, l’émotion que génère l’histoire est la première base de compréhension, c’est elle qui nous maintient. De là notre rejet des, certes intéressants mais irregardable films expérimentaux. De là notre notre endormissement devant Tarkovski.

Pour une gorgée de Gin

Mardi soir, 19h30, la veille d’un partiel, je suis dans mon appartement, seul. On est en Février mais la température s’élève à 35 degrés sous les 1000 watts de ma lampe halogène. Je saisis ma bouteille de Gin (Bombay Sapphire, what else ?) et en avale une gorgée.
Je me lève, me tourne, me frappe un peu au visage.
Je rebois une gorgée de Gin, cette fois-ci pour de vrai.
Non pas que je cherche l’effet de l’alcool, enfin juste une tension… Something to kick me off, une claque. Cette fois-ci c’est la bonne. Je démarre la caméra, la regarde de mes yeux nus et dit mon texte d’une manière excessive.

Dans ma grande épopée qu’est Jeanne, j’ai relativement torturé certains de mes collaborateurs. Alors, inspiré du marquis, j’ai écrit un texte qui se révéla être pour moi : c’était maintenant à mon tour de m’infliger un monologue

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Un peu de musique

En Janvier dernier, en perdition dans le fastueux appartement de Jean-Baptiste Laurent à Lausanne SUISSE, celui-ci m’a invité à composer de la musique sans prétention. Il est l’artiste du piano et de la voix, un peu de moi dans certaines notes, dans les mots.