J’ai encore craqué mon slip.

Petit article marrant pour vous raconter que j’ai encore craqué mon slip, et puis pour trancher, un peu, avec la teneur pas du tout marrante du travail que je présente. Petit article aussi, pour enfouir les deux articles passés, peut être un peu too much…

Ce semestre donc, le fabuleux Dominique Moulon était mon professeur d’animation. Les cours n’avait de cours que le nom, et on se trouvait plutôt dans une constante incitation à la folie, qui m’a beaucoup motivé. Le bluffer, bluffer cet homme de l’art, c’était là tout mon objectif.

Après quelques idées abandonnées, 200 heures de calcul de l’intelligence artificielle, et 4 semaines à trafiquer mes modèles d’entrainement, j’ai réussi à faire un magnifique Faceswap. Magnifique, certes discutable, enfin vous comprendrez.

J’ai encore craqué mon slip car j’ai encore fait un film un peu trop fou, un peu trop violent. J’ai même réussi à soulever une insurrection dans le chat zoom en présentant l’extrait. J’ai encore craqué mon slip donc, mais je crois que cette vidéo plaira. Je vous la laisse ici, à écouter au casque, avec en-dessous, une petite intention.

A few millimeters of facial bones

De jeunes célibataires se retrouvent sur des forums pour parler de leur célibat, de leur frustration, ils en viennent lentement à haïr les femmes. La communauté Incel (Involuntary Celibate) est suivie de près par Interpol pour ses dérives terroristes, des tueurs de masses ayant sévi en son nom.

Elliot Rodger, 22 ans, fût le premier à mettre ses menace en exécution, tuant 6 personnes avant de se suicider. Ces incels sont victimes et bourreaux de la société de l’image. Partout, le sexe, glorifié. Sur les réseaux sociaux, au cinéma, des milliers de modèles, d’hommes et de femmes parfaites, qu’on jalouse. Selon un membre de la communauté, « A few millimeters of facial bones » est la seule chose qui distingue un homme satisfait sexuellement d’un Incel.

Et si l’un devenait l’autre ?

Le film mêle les extraits de la vidéo Retribution d’Elliot Rodger, et de Fifty Shades of Grey, avec Jamie Dornan, dont les visages s’inversent. Plus qu’un montage parallèle, les deux vidéos évoluent simultanément, et se commentent l’une l’autre par le son. Subitement, il en surgit presque la même énergie vitale, pulsion de vie, pulsion de mort.

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