En ce moment, je n’ai aucun projet bouillant. Pour la première fois de ma vie de non-enfant, je n’ai pas de gros projet dans lequel je suis totalement absorbé. Les gros projets, ça me torture mais ne pas en avoir me torture encore plus.
Le pire dans tout ça, c’est que j’ai plein de choses à faire et je passe mon temps à brasser de l’air mais rien ne semble pourtant passer au dessus, rien n’est plus grand que moi. Je ne crée rien d’insurmontable ; Pourtant je crée Jeanne : cette série de monologues filmés qui est sans doute l’une des choses les plus importantes de toute ma réflexion cinéma.
Mais Jeanne ne suffit pas.