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  • Le parallèle impossible

    Le parallèle impossible

    Avant hier je regardais pour la troisième fois en ma courte vie de cinéphile L’homme sans âge de Francis Ford Coppola. En général, je n’ai que peu revu des films, et tout heureux que j’étais de mon troisième visionnage, me vint à l’esprit l’autre film que je peux revoir sans me lasser : Shining. En partant de l’image quasi-finale des deux films qui se ressemblent plus que plastiquement, j’ai donc décidé de tracer entre eux un parallèle impossible. Comme dans un cours de cinéma à la fac, j’essaierai ici de décrire des choses compliquées avec des mots vains et je trébucherai. Les connaisseurs ne s’y trouveront pas surpris et j’espère qu’il ne me jugeront pas classiquement soporifique… J’espère au moins que leur sommeil sera teinté de mon bavardage.

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  • Films à thème en colonne

    En présentant cet article à Jean-Baptiste, j’ai assisté à une étrange levée de bouclier. Je croyais pourtant dire des banalités, mais je n’en suis plus sûr.

    BLACK MASS

    Scott Cooper, aussi à l’origine du dernier film marquant de cette décennie, Hostiles (au côté de Wildlife), a réalisé en 2015 un film avec Johnny Depp qui joue un gros méchant de la pègre.

    After 20 years working with Whithey Bulger, how would you describe him ?

    I would say that he is… Strictly criminal.

    Dialogue vers la fin, de mémoire.

    Selon toute vraisemblance, Black mass, francisé en Strictly Criminal nous présente un homme noir (non en couleur), criminel. Tout tourne autour de Depp qui s’est pour l’occasion offert une calvitie ; et les bandes annonces nous montrent le sang, les muscles, les flingues.

    Je regardais donc pour la seconde fois ce film avec mon père, qui a les chocottes. Comprenez, de son grand âge, il n’aime pas les films où ça chauffe trop. Quand le suspense ou la violence le surprend, il préfère, dans le confort de son salon, s’éclipser. Ainsi lorsqu’un mec va se faire planter les yeux ou autre scène immonde en arrivance, mon père part.

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  • Pour une gorgée de Gin

    Mardi soir, 19h30, la veille d’un partiel, je suis dans mon appartement, seul. On est en Février mais la température s’élève à 35 degrés sous les 1000 watts de ma lampe halogène. Je saisis ma bouteille de Gin (Bombay Sapphire, what else ?) et en avale une gorgée.
    Je me lève, me tourne, me frappe un peu au visage.
    Je rebois une gorgée de Gin, cette fois-ci pour de vrai.
    Non pas que je cherche l’effet de l’alcool, enfin juste une tension… Something to kick me off, une claque. Cette fois-ci c’est la bonne. Je démarre la caméra, la regarde de mes yeux nus et dit mon texte d’une manière excessive.

    Dans ma grande épopée qu’est Jeanne, j’ai relativement torturé certains de mes collaborateurs. Alors, inspiré du marquis, j’ai écrit un texte qui se révéla être pour moi : c’était maintenant à mon tour de m’infliger un monologue

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  • Un peu de musique

    En Janvier dernier, en perdition dans le fastueux appartement de Jean-Baptiste Laurent à Lausanne SUISSE, celui-ci m’a invité à composer de la musique sans prétention. Il est l’artiste du piano et de la voix, un peu de moi dans certaines notes, dans les mots.

  • La doublette

    Il y a cette envie de cinéma. Je pense à Pierre-Louis quand nous parlions il y a quelques jours des cris en fond de la musique de Moha La Squale et qu’il m’a dit que cela me ressemblait beaucoup d’apprécier ça. Peut être que j’ai cette même envie qui c)ouvre l’esprit jusqu’à la haine. Je suis devenu calme mais en vérité je ne le suis pas, et projeter CORPS avec Simon semble être un moment qui sera mémorable, seulement une projection mais pour moi presque une naissance, celle de mon film du moins.

    DOUBLE IMPRESSION

    C’est le nom donné à notre projection.
    Elle aura lieu le Mardi 11 Février 2020 à 21h30 au cinéma Le Brady dans Paris 10. Corps y sera présenté avec le film de Simon Baudry, L’arbre et la matière. Les infos pratiques sont ici.

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  • Tout baiser, c’est le plan A

    A propos du rap, à propos de Dinos.

    Comme discuté avec Rime, parler de rap c’est comme parler d’alcool. Il y a la 86 du vendredi soir ou le champagne du nouvel an. Là ou Damso se fête, Dinos s’associerait à un bon ricard : il ne plaît pas à tout le monde, il est classique mais franc, nous surprend souvent de sa puissance et reste l’eldorado de tous les vrais connaisseurs, loin de la fausse boboterie. De plus, on peut le consommer chaques jours comme le font nos amis marseillais.

    Plus rien ne peut m’émouvoir
    Plus rien ne peut m’décevoir
    Négros disent que j’ai changé, bien sûr que j’ai changé
    Tout baiser, c’est le plan A, tout baiser, c’est le plan B

    N’tiekar – Taciturne – 2019
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