Voilà peut être l’acte le plus charmant et le plus métaphorique de la vie d’un cinéphile. Puisque le cinéma n’est qu’un rêve, une seconde réalité de notre inconscient, pourquoi ne pas vivre les choses pleinement, et tout simplement : s’endormir.
Si je ne me souviens pas de tous les films que j’ai vu, je me souviens plus certainement de tous les films devant lesquels je me suis endormi. Mais attention, il y a deux règles à l’endormissement cinématographique effectif.
1. L’endormissement doit se passer dans une salle de cinéma.
Hé oui ! Je vous vois venir… Vous, les dopés à la vie privée, au petit écran, ou pire : à l’ordinateur. Je vous vois là, regardant vos séries Netfloux et autres documentaires avachis dans votre lit. Ohh, cruelle humanité qui regarde des tableaux sans être habillée ou brossée – je vous conjure !
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